Parrainages d’enfants en Haïti
Avec la Fondation UJDL

Quelques règles de fonctionnement du parrainage.

	1) Un parrainage est individuel : Chaque parrain connaît l’identité et l’environnement de son filleul. Il reçoit chaque semestre un document de l’enfant ( lettre, dessin) et une photo. Chacun peut ainsi se faire une idée des ses progrès et de l’efficacité de son action.
	2) Des sommes bien employées. Sur les 23 euros mensuels qui sont le minimum pour assurer une vie décente , une part ( environ 8 euros) est affectée à un fond collectif qui prend en charge la santé de l’enfant, et le développement de programmes spécifiques suivant les besoins, grâce à l’infrastructure de l’Association Enfants Soleil.

( Amélioration des conditions de vie et d’hygiène à école, matériel scolaire, projets d’autofinancement) . Les 15 euros restants vont aux besoins de l’enfant : scolarité,
cantine, habillement…

3) Un parrainage respectueux de l’enfant dans son environnement :
Le parrainage n’est pas une adoption. Il établit un échange entre les filleuls et leurs
parrains, mais pas de transfert d’autorité parentale, même si les enfants sont orphelins.

4) Un parrainage transparent. Rapports médicaux et scolaires, visites sur place de nos équipes locales et de représentants français de l’Association pour suivre l’évolution de l’enfant, possibilité pour les parrains de voir leur filleul et de rencontrer les familles, prise en charge des frais généraux sur les autres ressources de l’Association : chaque centime de votre participation sera utilisé directement ou indirectement pour l’enfant. La gestion financière précise, selon les lois et normes en vigueur, est garantie par notre association de 3 membres sur place.

A propos de l'enfant

PLUSIEURS ENFANT RUREAUX  D'AITI SONT-ILS DANS LA RUE ?

• Familles disloquées.
  
  
  • enfant refusé par le beau-père ou la belle-mère dans un ménage disloqué
    Cette cause est très courante et ne touche pas que des familles misérables.
  • famille disloquée dont les deux parents ont disparu

• Enfant refusé par son père qui ne le reconnaît pas.

• Enfant abandonné.

• Enfant orphelin de père et de mère.

Souvent recueilli par une grand-mère, l'enfant se retrouve seul à la mort de celle-ci.
Mais il existe aussi ceux qui n'ont plus de famille comme :

• les enfants orphelins de guerre
• les enfants orphelins du sida
  C'est un phénomène de masse notamment dans les MONTAGNES Centrale.

• Enfant surdoué dans une famille misérable de débiles.

Ce cas est plus courant qu'on ne le pense. Un enfant, très intelligent dans une famille misérable et débile, est tenté, un jour, de courir seul sa chance. Ces enfants quittent plus facilement leurs parents que leurs grands-parents.

• Enfant ayant besoin d'être réconcilié avec sa famille à la suite d'un drame familial.

Par exemple à la suite d'un accident dont l'enfant se sent responsable.

• Enfant maltraité.
  
  
  • enfant battu
  • enfant trop puni par des parents pourtant bien intentionnés
  • enfant chassé après une bêtise
  • enfant violé ou victime de l'inceste
  • enfant de fous

• Enfant dont la mère se prostitue.

Beaucoup d'enfants de prostituées fuient de chez eux lorsqu'il découvrent les activités de leur mère. C'est un drame avec des conséquences psychologiques considérables. Il peut arriver que pour se faire pardonner, la mère couvre trop son enfant d'argent ou de cadeaux. Cela posera d'autres problèmes.

• Enfant issu d'une famille de drogués.

Lorsque les parents sont drogués, la vie est insupportable pour l'enfant qui prend très vite son indépendance. Malheureusement pour lui la drogue sera démystifiée et il risquera lui aussi de devenir très jeune un toxicomane qu'il sera très dur de désintoxiquer.

• Enfant de mendiants.

Les mendiants, ont des enfants eux aussi promis à la mendicité. Cette perspective d'avenir est mal acceptée par certains qui préfèrent la fuite.

• Enfant dont le père et/ou la mère sont en prison.

Il arrive souvent que des adultes soient mis en prison et que l'on ne se soucie pas du sort de leurs enfants complètement livrés à eux-mêmes. Le monde des enfants des rues est souvent le seul qui accueille ces petits.

• Enfant rejeté par sa famille à cause de sa délinquance.

L'enfant est d'une manière ou d'une autre la honte publique de la famille. Son éloignement pendant quelques années peut être une solution. Par contre, l'incarcération, la prison surtout avec des adultes, est TOUJOURS catastrophique.

Il peut s'agir :
- de vol
- de toxicomanie
- d'un enfant ayant honte de retourner chez lui après un séjour en prison
- d'enfant prostitué connu

C'est un cas de conscience ; faire connaître publiquement la prostitution d'un enfant est toujours catastrophique pour lui ; d'un autre côté, il faut bien dénoncer et juger l'auteur du délit.

• Enfant handicapé utilisé comme mendiant.

Les enfants handicapés sont souvent utilisés comme mendiants, cela rapporte, mais c'est humiliant. Certains enfants préfèrent la fuite dans la rue, dans l'espoir d'avoir une autre activité qui les libérera.
Certains enfants mendiants handicapés ont été vendus comme un bien de rapport.

• Enfant mendiant ou conducteur d'aveugle.

Dans certains pays, la mendicité est un métier, conducteur d'aveugle aussi. Ces enfants fuient pour garder les sommes qu'ils ont gagnées.
D'autres ont été mis à la mendicité par une "famille d'accueil" qui garde la totalité des bénéfices. C'est parfois une forme moderne d'esclavage ou de proxénétisme.

• Enfant esclave.

Les captifs existent dans beaucoup de pays. L'enfant réduit en esclavage, même s'il s'est échappé, reste pendant de longues années soumis et dépendant.

• Enfant échappé d'une école religieuse.

Dans beaucoup de pays, les enfants sont confiés à des maîtres pour recevoir une instruction religieuse. Ils quittent leur famille très jeunes et ignorent souvent leurs origines. L'apprentissage peut durer des années.

Généralement cela se passe bien, mais dans certains cas le système est perverti. Le maître n'enseigne pratiquement plus, en revanche il envoie les enfants dont il a la charge, mendier ou travailler pour lui. C'est un vrai cas d'esclavage temporaire. Si l'enfant ne ramène pas d'argent, il est parfois très violemment battu.

Devant un tel traitement, il arrive que l'enfant s'échappe mais comme il ne sait pas d'où il vient, ni où est sa famille, il erre sans but.

• La famine.
  
  
  • enfant de famille rurale découvrant qu'il est une bouche de trop à nourrir
    Dans les périodes de sécheresse et de famine, beaucoup d'enfants découvrant qu'ils sont chez eux une bouche de trop à nourrir, sautent sur un camion pour partir n'importe où.
    Ces enfants, même petits, circulent ensuite beaucoup ; certains connaissent déjà de nombreux pays.
  • enfant connaissant la misère extrême dans les bidonvilles
    L'extrême misère des bidonvilles des périphéries des capitales africaines avec comme conséquence la malnutrition, ou plutôt la faim, amènent des enfants à se libérer de leur famille. Ils survivent bien souvent en devenant des délinquants.

• Enfant au travail.

Même s'il travaille volontairement, l'enfant qui travaille trop loin de ses parents ne retourne progressivement plus dans sa famille et n'éprouve plus le besoin de retourner les voir.
L'enfant mis au travail de force est souvent maltraité, il refuse les traitements inhumains ou humiliants qui lui sont infligés et finit généralement par s'échapper de chez son patron.

• Enfant volontairement perdu par ses parents qui ne peuvent plus lui donner le minimum pour vivre.

Beaucoup d'enfants disent avoir été "perdus" à l'occasion d'un déménagement. Ils ont probablement été perdus volontairement. Ce qui est sûr, c'est que les parents ne mettent pas beaucoup d'empressement pour les retrouver. L'histoire du "Petit Poucet" redevient parfois d'actualité.

• Enfant ayant fui la guerre.

• Enfant ayant fui les massacres interethniques.

• Enfant perdu à cause de la guerre et des massacres.

• Enfant bloqué par la fermeture des frontières.

• Enfant dans la rue depuis des années pour vivre avec ses copains avec lesquels il est plus heureux que chez lui.

Certains enfants se laissent influencer par l'attrait de la vie en bande.
Un exemple : quand on lui demandait pourquoi il était dans la rue, un enfant de huit ans a répondu : "Mes parents ne me laissaient pas aller à la séance de nuit au cinéma."

• Désir d'indépendance.

5) Un parrainage acteur.

Parrainer un enfant, c’est lui donner une chance de vivre une vie digne, d’éviter l’esclavage, les souffrances, l’humiliation de la faim, de s’instruire, et de devenir un jour acteur lui même du développement dans son pays.

La Participation

Sachez d’abord que tout parrainage vous donne droit à une déduction fiscale de 60% de vos dons dans la limite de 20% des revenus. C’est ainsi qu’un don de 1800 euros en 2002 permet de déduire 1080 euros de vos impôts.
Vous recevrez un reçu fiscal en fin d’année. ECRIVEZ-NOUS: ujdlinfo@yahoo.fr

La fondation UJDL prend un engagement à long terme. Nous prenons en charge l'années scolaire des enfant (c’est une grande responsabilité) jusqu’à ce que notre aide ne soit plus nécessaire. Nous ne pouvons pas l’abandonner en chemin. Nous devons être présents chaque jour durant plusieurs années.

La durée minimum d’un parrainage est d’un an. Vous vous engagez donc pour cette durée, en versant une somme ( 23 euros mensuels) qui est le montant moyen nécessaire pour sauver un enfant dont la situation est particulièrement tragique.
( Certaines familles ne disposent actuellement que de quelques épis de maïs par semaine pour toute nourriture)
Votre aide, si précieuse, est bien sûr renouvelable aussi longtemps que possible, si vous le désirez.
Avec le parrainage, le petit être, dont vous contribuez personnellement à alléger la souffrance, dont vous êtes l’unique espoir, a un visage, un nom. Cette petite fille, ce petit garçon, sait que quelque part , une personne a choisi la solidarité, le partage, pour que le monde soit plus juste, et si vous le désirez, vous aurez aussi pour elle, pour lui, un nom et un visage. Notre infrastructure de communication nous permet de faire parvenir des messages sur Internet
Ce qui permettra une communication entre parrains et enfants
La fondation UJDL vous propose un petit filleul qui a été retenu parce qu’il a
besoin d’une aide urgente.
Si un parrain souhaite interrompre son aide, Enfants des rues trouve un autre parrain pour
l’enfant, afin de lui garantir le même secours dans la continuité.
UJDL établit ses priorités en fonction des moyens alloués.
( Si les parrainages sont plus nombreux, le prix de la cantine diminue, ce qui permet
de reporter ces économies à l’achat de fournitures scolaires.)

MODALITES DE CONTRIBUTION L’AIDEZ A SORTIR LES ENFATS DE LA MISERE